Phrases du jour avril 2013
Récapitulatif des phrases du jour d'avril 2013
| Date | Phrase | Source |
| 01/04 | La sincérité est une ouverture de coeur qui nous montre tels que nous sommes ; c'est un amour de la vérité, une répugnance à se déguiser, un désir de se dédommager de ses défauts et de les diminuer même par le mérite de les avouer. | La Rochefoucauld, Réflexions morales LXII |
| 06/04 | Les poésies, qui sont le fruit de l'enthousiasme, ont un tel caractère de beauté, qu'on ne peut les lire sans être échauffé du même feu qui les a produites. | Rollin, Histoire ancienne. T. XII, Livre XXV, Chap. I. Art. 1, § 5 |
| 11/04 | L'on ne peut guère charger l'enfance de la connaissance de trop de langues, et il me semble que l'on devrait mettre toute son applicatoin à l'en instruire / elles sont utiles à toutes les conditions des hommes, et elles leur ouvrent également l'entrée ou à une profonde ou à une facile et agréable érudition. | La Bruyère, Les Caractères, Cahp. XIV. De quelques Usages. |
| 15/04 | L'on fait, dans la vie, de si beaux songes que c'est souvent perdre tout son bonheur que de s'apercevoir que ce sont des songes. | Comte de Caylus, Acad. de ces Dames, Oeuvres, t. XII, p.92 |
| 16/04 | La plupart des jeunes gens croient être naturels lorsqu'ils ne sont que mal polis et grossiers. | Larouchefoucauld, Maximes, 375 |
| 17/04 |
Il est une déesse inconstante, incommode, Bizarre dans ses goûts folle en ses ornements, Qui paraît, fuit, revient, et naît en tous les temps; Protée était son père, et son nom est la Mode. |
Voltaire, Poésies mélées, 29 |
| 18/04 | Qu'est-ce que l'homme dans la nature ? un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant ; un milieu entre rien et tout. | Pascal, Pensées. I. 1 |
| 23/04 | Il n'y a personne qui n'ait été frappé de la beauté du spectacle de la nuit ; la vue, encore fatiguée de la lumière du jour, erre sur la voûte céleste, et s'y repose avec complaisance. | Bailly, Histoire de l'Astronomie ancienne, p.23 |
| 24/04 |
C'est quelque chose encor que de faire un beau rêve ; A nos chagrins réels, c'est une utile trêve ; Nous en avons besoin. Nous sommes assiégés De maux, dont à la fin nous sommes surchargés. Sans ce délire heureux qui se glisse en nos veines, Flatteuse illusion, doux oubli de nos peines. |
Collin d'AHarbleville, Les Châteaux en Espagne, Acte III, Sc. 7. |
| 27/04 | Entre le bon sens et le bon goût, il y a la différence de la cause à son effet. | La Bruyère, Les Caractères. Chap. XII. Des Jugements. |
Retour page d'accueil
Mois précédent
Mois suivant
